dimanche 20 mai 2012

Dietrich Fisher-Dieskau 1925-2012


Une telle voix ne meurt jamais.

Un Lied.  Je reste suspendu à l'émotion qui se dégage de son travail avec Gérald Moore, avec Alfred Brendel, de ce timbre de voix qui vous rentrait immédiatement à l'intérieur jusqu'à l'os,  par un Winterreise (Voyage d'hiver) - au passage, l'une des plus belles oeuvres de musique jamais créées - ou tout autre lied de Schubert, notamment les lieder du Schwanengesang. Sans oublier les lieder de Schumann, de Wolf, de Mahler. Avec Dietrich Fisher-Dieskau, un lied, c'est le dernier mot avant le silence.