jeudi 4 novembre 2010

L'avenir de la Bourgogne



Superbe petite vidéo signée Bourgogne live sur l'un des deux Bret brothers, Jean-Phi Bret qui sont à l'élite des grands blancs bourguignons ce que Sébastien Loeb est au pilotage automobile. Artisans, modestes, lucides.

J'en profite pour vous en remettre une lampée sur Climats-Bourgogne. C'est pour la bonne causse, faites passer.

Quand la sommelière s'envoie en l'air



L'info a été relayée par mes amis du site vineux qui monte, l'excellent BOURGOGNE LIVE.

Au-delà du ridicule qu'il suscite, ce petit jeu de dupes diffusé sur Youtube montre à quel point tout le monde désormais essaie de tirer profit des valeurs véhiculées par le vin, partout sur la planète. Le vin est le créneau où il faut être. Ces entrepreneurs du vin à Singapour savent bien que c'est la seule chose qui tourne sur cette terre, ce sont les robes légères.

Avec le bruit du moteur électrique du treuil en prime, c'est très classe. Peut-être un peu trop. Ou alors avec un casque de chantier?

Je vois mal en effet Olivier, Andreas ou Markus au bout du treuil pour aller chercher un Château Pavie 2000 bien créneux et se faire fourrer un biffeton de $50 dans le calefouette en guise de pourliche!

mardi 2 novembre 2010

Un penchant tenace




J'avoue un penchant tenace pour les vins doux naturels. Qui n'ont de naturel, d'ailleurs, que de nom puisque précisément ce sont des vins dont on stoppe la fermentation avec de l'eau-de-vie. Rien de moins naturel!

Le plus célèbre des vins doux naturels, c'est le Porto. Un vin d'égoïste comme moi. Vous allez comprendre. Hier soir, en réécoutant les chroniques de l'excellente Fabienne Sintes, sur France Inter, (cliquez ici pour aller sur son blog) la perspective d'une branlée de Barack Obama ce mardi ne m'enthousiasmant pas du tout du tout, l'humeur de la Maison n'était pas au beau fixe, fort heureusement, j'étais seul. J'ai décidé de reprendre du poil de la bête en dégoupillant l'un de ces portos très fins que j'aime d'amour. Un vrai vin d'égoïste : on peut s'ouvrir une boutanche seul et ne la finir que bien des jours après car une bouteille entamée de vin doux naturel, c'est assez costaud et ça tient plutôt bien à l'air. 

Vous savez ce que c'est, on descend à la cave en grommelant à l'idée de se faire ce petit plaisir en solitaire. Dans les rayonnages de bouteilles, on passe les troupes en revue...


...la première bouteille qui lève les yeux, elle est certaine de finir au terminus des prétentieuses. Je vous dis pas que c'est pas injuste, je vous dis que ça soulage.

Dans le verre, peu de couleur (c'est un tawny), le nez discret aussi. C'est en bouche que ça se joue, dans un délié formidable qui appelle les fromages à pâte persillée les plus fins. Et quand un vin vous appelle, il faut décrocher. A moins que vous ne soyez tombés dans le camps des immobilistes. Moi pas.

Ce matin, je n'ai pas le temps de vous expliquer en détails ce qu'est un Porto Tawny (juré craché, je vous  le raconterai vite). Mais je vous redonne juste le mot de passe : NIEPOORT.

Un Porto Tawny 20 ans de Niepoort, c'est ça qu'il vous faut.

Il peut y avoir aussi au programme une bizarrerie comme ça, dont je vous avais déjà parlé en 2009 dans un post ici.

Si votre budget ne vous le permet pas, sachez que toute la gamme Niepoort est homogène, en Porto comme en vin tranquille (Dirk et son équipe de choc bidouillent des blancs et rouges "normaux" vraiment bluffants). 

Le boss de Niepoort, c'est lui, Dirk Van der Niepoort, l'un des vignerons les plus idéalistes que je connaisse, et que j'ai été titiller sur ses terres il n'y a pas si longtemps.


Son terrain de jeu, c'est ça : 


et puis ça



A vous de jouer, maintenant.


Copyright photos Portugal Thomas Bravo-Maza, sur tous supports, pour tous pays.
Copyright photo film A armes egales, courtesy Gaumont Buena Vista International