mardi 6 juillet 2010

CEPDIVIN un site indispensable



Le vin c'est bien plus que du vin, vous le savez bien, aucune autre boisson ne fait couler autant d'encre. 7 000 ans que ça dure, cette histoire-là.

Et c'est pas fini. L'Histoire du vin et ses cultures s'écrivent chaque jour, il se passe à chaque instant quelque chose dans le monde du vin. Le site www.cepdivin.org est là pour nous offrir toute la profondeur de champ nécessaire grâce un boulot accompli par son auteur, Philippe Margot, helvète curieux et gourmand installé en Suisse, à Vevey, si mes informations sont bonnes.

Sur la toile, pas d'équivalent. Des livres, expos, événements, portraits, dossiers, lectures, avec comme point de départ, le vin.

Jusqu'où ? L'architecture, la science, la poésie - Philippe Margot aime le jus de mots d'auteurs formidables comme Jean-Claude Pirotte -, l'art, bref tout ce qui peut s'imaginer dans le vin.

Rien à ajouter, juste indispensable.

cepdivin 

lundi 5 juillet 2010

Ma cantine Japonaise à Paris : où donc?



Udon? Udon. Ou donc? On verra plus tard, please. Au Japon, les pâtes UDON sont, avec les SOBA et les SOMEN (d'origine chinoise), les plus populaires.

Epaisses, plates, (fabriquées à partir de farine de blé) elles se mangent chaudes ou froides, souvent au cœur d'un bouillon.


Oui, un bouillon, exactement, l'une des plus belles choses que l'homo-gastronomicus ait inventé.

Tous les repas pourraient commencer par un bouillon.

Pas besoin d'avoir lu Eloge de l'ombre (chef-d'oeuvre de Junichiro Tanizaki) pour ressentir toute l'énergie qui s'en dégage. Car finalement, un bouillon, c'est beaucoup de philosophie, beaucoup de simplicité et de goût dans un peu d'eau chaude.

Une eau délicatement parfumée dans laquelle les japonais font cuire ces fameux UDON.

Tous les repas devraient commencer par un bouillon.

Découvrir à Paris l'art de la joie simple du bouillon UDON? Oui, mais où ça?
Pas si simple. Quasiment tous les établisssements japonais de la capitale n'en sont pas. Tout cela pue l'arnaque à plein nez, comme une contrefaçon made in China. Et alors? Impossible d'en rester là, de se contenter de râler encore et toujours, grattons, faisons mouche. Vous la voulez cette adresse? Ca se passe au cœur du 1er arrondissement de Paris. La rue Sainte-Anne et ses petites voisines nous amènent dans le Tokyo de Paname.
Au coin de la rue Thérèse et de la rue Sainte-Anne, beaucoup ne jurent que par SAPPORO dont la réputation est très exagérée. Mais à 10 mètres de là, en remontant la rue Sainte-Anne vers l'Opéra, sur le même trottoir, on s'arrête devant chez KUNITORAYA. De l'extérieur, tout paraît minuscule. Bien vu : seules 15 personnes suffisent à rendre l'endroit bondé! (en fait une seconde salle se trouve en sous-sol mais, ayant une sainte horreur de dîner en cave, je n'y suis jamais descendu).
Passez le seuil, vous êtes au Japon. L'atmosphère est presque suffocante, tout le monde s'agite autout de vous. Mais personne ne crie pour annoncer les plats, le service s'exécute avec fluidité, sans perdre d'énergie. Je commande bien sûr un bol de KAMO UDON, bouillon de UDON au canard toujours impeccablement cuit, au fondant assez incroyable.
François Simon (le critique gastronomique au Figaro, qui se réincarnera sans doute en virtuose du sumi-e lorsque sera pour lui venu le moment d'aller tester le matériel) aimerait sûrement cette cantine pour tout ce qui en transpire de sain, de simple et de vrai. Il faudrait que je lui en parle.
Pour le paraphraser : "faut-il y aller?" Bien sûr que oui. Tout de suite? Et plus vite que ça..
KUNITORAYA. 39 rue Sainte-Anne, 75001 Paris, tél : 07 47 03 33 65. Ouvert tous les jours de 11h30 à 22 h. Attention, chiens et cartes de crédit ne sont pas acceptés.