jeudi 12 novembre 2009

LA MAIN AU PANIER : le poivre de SELIM



Un jour, c'est promis je vous chanterai la passionnante et longue histoire du poivre.

En attendant, et en version acoustique, je vous glisse à l'oreille la sonorité si belle du Selim, faux poivre extraordinaire que je recommence à beaucoup utiliser depuis quelques semaines car n'oublions pas que la saison des soupes d'hiver a débuté.

Aucun dîner d'hiver ne devrait commencer avant une bonne soupe de légumes frais malicieusement relevée d'un tour de moulin de grand poivre. Eh, oui, le plaisir des sens, c'est dans ces détails-là qu'il se cache, croyez-moi.

Du poivre de Selim, disais-je. En réalité un ingrédient de la famille des faux poivres puisqu'il n'est autre qu'un fruit séché (de la famille des annonacées, de son vrai nom Xylopia aethiopica). On le reconnait par sa forme de haricot qui renferme des grains assez durs, difficiles à moudre.

Ça y est, vous y êtes, c'est moulu? Sentez-moi ça : un incroyable bouquet d'arômes de bois précieux, de résine, d'eucalyptus, hum, ce poivre mérite vraiment qu'on se donne du mal pour faire main basse sur quelques grammes.

Où j'achète mon SELIM? Chez Goumanyat-JM Thiercelin, pardi! (3 rue dupuis, 75003 Paris, Tél. 01 44 78 96 74). How much? En version concassé, environ 5 € les 35 grammes. Sur l'étiquette, il est écrit "provenance Tonga" mais il provient plus vraisemblablement du Togo.

On y trouve également en vente le modèle d'outil que j'utilise, la rolls du poivrier, un William Bounds en céramique à 3 positions de grosseurs de grains. (35 € env.) voir ma photo (pas très artistique pour le coup, sorry)

Photo copyright THOMAS BRAVO-MAZA sur tous supports pour tous pays

MES AVENTURES DANS LES VIGNES : la Moselle allemande


Une planque de deux heures pour réaliser cette photo du panorama qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie, à Trittenheim.



 

 Non, loin de là, le grand vigneron Gerhard Grans (weingut Grans-Fassian), à Leiwen. Avis aux amoureux de grands rieslings!



Mes petits plaisirs solitaires, à table et avec vue...au restaurant Wein und Tafelhaus, à Trittenheim.




L'espiègle Erni Loosen, vigneron avec qui il faut avoir dégusté en Moselle (weingut Dr. Loosen); ici dans le vertigineux coteau du Wehlener Sonnenuhr.




Vertige encore avec Thomas Hagg (Weingut Schloss Lieser, à Lieser), l'un des vignerons les plus en vue de la Moselle, on en reparlera.





Et enfin moi, surpris en pleine baroude dans les vignes au cœur du grand cru Doctor, à pic au-dessus de Bernkastel.


Photos Copyright Thomas Bravo-Maza, sur tous supports, pour tous pays.